Neuvaine de la Présentation de Marie

Neuvaine pour la fête de la Présentation de Marie

du 12 au 21 novembre

Cette neuvaine s’adresse particulièrement aux parents qui souhaitent présenter leur(s) enfant(s) à Dieu afin d’appeler sur eux la bénédiction. Durant la neuvaine il est bon de se confesser si possible et de vivre au moins une communion eucharistique à l’intention de votre (vos) enfant(s).

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Prions : Seigneur aujourd’hui, comme Anne et Joachim les parents de Marie, humblement mais joyeusement nous te présentons : _______________ (dire le ou les prénoms de vos enfants)
Merci pour le cadeau de la vie ! Accorde Seigneur à notre (nos) enfant(s) toutes tes faveurs et tes bénédictions.
Viens Seigneur réaliser pleinement tes plans dans la vie de notre (nos) enfants. Nous parents, nous savons que la meilleure chose pour notre (nos) enfants c’est la pleine réalisation de ta Sainte Volonté dans sa (leurs) vie(s). Amen !

Antienne : ” Ô Jésus, vivant en Marie, venez et vivez dans votre serviteur, en votre esprit de sainteté, dans la plénitude de votre puissance, en la perfection de vos voies, en la vérité de vos vertus, en la communion de vos divins mystères, dominez toute puissance adverse, en votre Esprit, à la gloire du Père.” (Texte écrit par Jean-Jacques Olier)

Magnificat (Luc 1, 46-55) : “Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.”

Prions

Un Notre Père, un Je vous Salue Marie.

Votre prière complémentaire ci-dessous.  Une par jour.


Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

 

Prières

JOUR 1 : Marie s’exerçait au Temple à l’exercice de la prêtrise, offrant les victimes à Dieu et offrant en foi Jésus-Christ, sous autant de figures qu’il y avait d’hosties, voyant en attente le sacrifice de celui qui devait sauver le monde et qui, en même temps serait le prêtre, la victime et le temple de son propre et divin sacrifice. Que volontiers elle offrait ces victimes, avec quel amour faisait-elle ces fonctions, n’ayant rien de plus aimable que la vue de Jésus-Christ, le tenant toujours dans ses mains en esprit pour le sacrifier à Dieu ! O Prêtre saint et admirable, prêtre invisible, prêtre d’esprit, prêtre divin vivant en terre et faisant ses saintes fonctions sans être vue des hommes, mais honorée seulement des esprits bienheureux et chérie de Dieu même. (Jean-Jacques Olier).

JOUR 2 : Ô Jésus, vivant en Marie, venez et vivez dans votre serviteur, en votre esprit de sainteté, dans la plénitude de votre puissance, en la perfection de vos voies, en la vérité de vos vertus, en la communion de vos divins mystères, dominez toute puissance adverse, en votre Esprit, à la gloire du Père. (Jean-Jacques Olier).

 

JOUR 3 : Ô Marie, enfant chérie de Dieu, que ne puis-je vous offrir et vous consacrer les premières années de ma vie, comme vous vous êtes offerte et consacrée au Seigneur dans le Temple ! mais, hélas ! ces premières années sont déjà bien loin de moi ! J’ai employé un temps si précieux à servir le monde et vous ai oubliée en écoutant la voix de mes passions. Toutefois il vaut mieux commencer tard à vous servir que de rester toujours rebelle. Je viens donc aujourd’hui m’offrir tout entier à votre service, et consacrer à mon Créateur, par votre entremise bénie, le peu de jours qu’il me reste encore à passer sur la terre. Je vous donne mon esprit, pour qu’il s’occupe de vous sans cesse, et mon cœur, pour vous aimer à jamais. Accueillez, ô Vierge Sainte, l’offrande d’un pauvre pécheur ; je vous en conjure par le souvenir des ineffables consolations que vous avez ressenties en vous offrant à Dieu dans le Temple. Soutenez ma faiblesse, et par votre intercession puissante obtenez-moi de Jésus la grâce de lui être fidèle. ainsi qu’à vous, jusqu’à la mort, afin qu’après vous avoir servie de tout mon cœur pendant la vie, je participe à la gloire et au bonheur éternel des élus. Amen. (Saint Alphonse-Marie de Ligori.)

 

JOUR 4 : Je vous salue Marie, dans votre Présentation ! comme une pure Hostie de l’Abandon. O Vierge et Mère, par ce mystère donnez-moi la dévotion. (Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.)

 

JOUR 5 : Ouvrez-vous, sanctuaire, portes éternelles ! Voici le temple qu’on présente au temple, le sanctuaire au sanctuaire, l’arche véritable où repose le Seigneur effectivement à l’arche figurative où il ne repose qu’en image. (Bossuet)

 

JOUR 6 : Ô mon Dieu, que j’eusse bien désiré de me pouvoir vivement représenter la consolation et suavité de ce voyage depuis la maison de Joachim jusque au Temple de Jérusalem ! Quel contentement  témoignait cette petite Infante voyant l’heure venue qu’elle avait tant désirée ! Ceux qui allaient au Temple pour y adorer et offrir leurs présents à la divine Majesté chantaient tout au long de leur voyage ; et pour cet effet le royal prophète David avait composé tout exprès un psaume que la Sainte Eglise nous fait dire tous les jours au divin office. Il commence par ces mots : Bienheureux sont ceux, Seigneur qui marchent en ta voie sans macule (Psaume CXVIII), sans tache de péché ; en ta voie, c’est-à-dire en l’observance de tes commandements.

JOUR 7 : Il (Dieu) la (Marie) séquestre du monde et la consacre à son Temple, pour marque et figure qu’elle sera bientôt consacrée au service d’un temple plus auguste et plus sacré que celui-ci. Là, en sa solitude, il la garde, il l’environne de sa puissance, il l’anime de son esprit, il l’entretient de sa parole, il l’élève de sa grâce, il l’éclaire de ses lumières, il l’embrase de ses ardeurs, il la visite par ses anges, en attendant que lui-même la visite par ses anges, en attendant que lui-même la visite par sa propre personne ; et il rend sa solitude si occupée, sa contemplation si élevée, sa conversation si céleste, que les anges l’admirent et la révèrent comme une personne plus divine qu’humaine. Aussi, Dieu est, et agit en elle, plus qu’elle-même. Elle n’a aucune pensée que par sa grâce, aucun mouvement que par son Esprit, aucune action que par son amour. Le cours de sa vie est un mouvement perpétuel qui, sans intermission, sans relaxation, tend à celui qui est la vie du Père et qui sera bientôt sa vie, et s’appelle absolument la vie dans les Écritures (S. Jean XIV 6).

JOUR 8 : Ce terme approche et le Seigneur est avec elle, la remplit de soi-même et l’établit en une grâce si rare, qu’elle ne convient qu’à elle ; car cette Vierge, cachée en un coin de la Judée, inconnue à l’univers, fait un chœur à part dans l’ordre de la grâce, tant elle est singulière. (Le cardinal Pierre de Bérulle.)

JOUR 9 : Les bienheureux saint Joachim et sainte Anne chantaient donc ce cantique au long du chemin, et notre glorieuse Dame et maîtresse avec eux. O Dieu, quelle mélodie ! ô qu’elle l’entonna mille fois plus gracieusement que ne firent jamais les anges ; de quoi ils furent tellement étonnés que, troupe à troupe, ils venaient pour écouter cette céleste harmonie et, les cieux ouverts, ils se penchaient sur les balustres de la Jérusalem céleste pour regarder et admirer cette très aimable Pouponne. J’ai voulu dire ceci en passant à fin de vous bailler sujet de vous entretenir le reste de cette journée à considérer la suavité de ce voyage ; afin de vous émouvoir à écouter ce divin cantique que notre glorieuse Princesse entonne si mélodieusement, et ce avec les oreilles de votre dévotion, car le très heureux saint Bernard dit que la dévotion est l’oreille de l’âme. (Saint François de Sales.)

 

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