Ce que dit l’Eglise

Catéchisme 1694 Incorporés au Christ par le baptême (cf. Rm 6,5 ), les chrétiens sont “morts au péché et vivants à Dieu dans le Christ Jésus” ( Rm 6,11 ), participant ainsi à la vie du Ressuscité (cf. Col 2,12 ). A la suite du Christ et en union avec lui (cf. Jn 15,5 ), les chrétiens peuvent “chercher à imiter Dieu comme des enfants bien-aimés et suivre la voie de l’amour” ( Ep 5,1 ), en conformant leurs pensées, leurs paroles et leurs actions aux “sentiments qui sont dans le Christ Jésus” ( Ph 2,5 ) et en suivant ses exemples (cf. Jn 13,12-16 ).

Catéchisme 1853 On peut distinguer les péchés selon leur objet, comme pour tout acte humain, ou selon les vertus auxquelles ils s’opposent, par excès ou par défaut, ou selon les commandements qu’ils contrarient. On peut les ranger aussi selon qu’ils concernent Dieu, le prochain ou soi-même; on peut les diviser en péchés spirituels et charnels, ou encore en péchés en pensée, en parole, par action ou par omission. La racine du péché est dans le cœur de l’homme, dans sa libre volonté, selon l’enseignement du Seigneur: “Du cœur en effet procèdent mauvais desseins, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, diffamations. Voilà les choses qui rendent l’homme impur” ( Mt 15,19 ). Dans le cœur réside aussi la charité, principe des oeuvres bonnes et pures, que blesse le péché.

Catéchisme 2478 Pour éviter le jugement téméraire, chacun veillera à interpréter autant que possible dans un sens favorable les pensées, paroles et actions de son prochain:

Tout bon chrétien doit être plus prompt à sauver la proposition du prochain qu’à la condamner. Si l’on ne peut la sauver, qu’on lui demande comment il la comprend; et s’il la comprend mal, qu’on le corrige avec amour; et si cela ne suffit pas, qu’on cherche tous les moyens adaptés pour qu’en la comprenant bien il se sauve (S. Ignace, ex. spir. 22).

Evangile de la Vie 103
Le rapport réciproque entre le mystère de l’Église et Marie apparaît clairement dans le ” signe grandiose ” décrit dans l’Apocalypse : ” Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme enveloppée de soleil, la lune sous ses pieds et douze étoiles couronnant sa tête ” Ap 12,1 . L’Église reconnaît dans ce signe une image de son propre mystère : immergée dans l’histoire, elle a conscience de la transcender, car elle constitue sur la terre ” le germe et le commencement ” du Royaume de Dieu (139). L’Église voit la réalisation complète et exemplaire de ce mystère en Marie. C’est elle, la Femme glorieuse, en qui le dessein de Dieu a pu être accompli avec la plus grande perfection. La ” Femme enveloppée de soleil ” – ainsi que le souligne le Livre de l’Apocalypse – ” était enceinte ” Ap 12,2 . L’Église est pleinement consciente de porter en elle le Sauveur du monde, le Christ Seigneur, et d’être appelée à le donner au monde, pour régénérer les hommes à la vie même de Dieu. Elle ne peut cependant pas oublier que sa mission a été rendue possible par la maternité de Marie, qui a conçu et mis au monde celui qui est ” Dieu né de Dieu ” , ” vrai Dieu né du vrai Dieu ” . Marie est véritablement Mère de Dieu, la Theotokos ; dans sa maternité est suprêmement exaltée la vocation à la maternité inscrite par Dieu en toute femme. Ainsi Marie se présente comme modèle pour l’Église, appelée à être la ” nouvelle Ève ” , mère des croyants, mère des ” vivants ” Gn 3,20 . La maternité spirituelle de l’Église ne se réalise toutefois – et l’Église en a également conscience – qu’au milieu des douleurs et du ” travail de l’enfantement ” Ap 12,2 , c’est-à-dire dans la tension constante avec les forces du mal qui continuent à pénétrer le monde et à marquer le cœur des hommes, opposant leur résistance au Christ : ” Ce qui fut en lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie ” Jn 1,4-5 . Comme l’Église, Marie a dû vivre sa maternité sous le signe de la souffrance : ” Cet enfant doit être un signe en butte à la contradiction, – et toi- même, une épée te transpercera l’âme – afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs ” Lc 2,34-35 . Dans les paroles que Syméon adresse à Marie dès l’aube de l’existence du Sauveur, se trouve exprimé synthétiquement le refus opposé à Jésus et à Marie avec lui, qui culminera sur le Calvaire. ” Près de la Croix de Jésus ” Jn 19,25 , Marie participe au don que son Fils fait de lui-même : elle offre Jésus, le donne, l’enfante définitivement pour nous. Le ” oui ” du jour de l’Annonciation mûrit pleinement le jour de la Croix, quand vient pour Marie le temps d’accueillir et d’enfanter comme fils tout homme devenu disciple, reportant sur lui l’amour rédempteur du Fils : ” Jésus donc, voyant sa Mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa Mère : ” Femme, voici ton fils ” ” Jn 19,26 .

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