Lettre de Marie Source de Vie

N°6 – septembre 2001
Edito

“On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau” (Mt 5,15). Tel est le rappel que Jean-Paul II adresse aux Jeunes du monde entier pour la préparation des JMJ de 2002. Nombreux ont été les rassemblements cet été qui ont permis à certains de découvrir l’Amour infini de Dieu, à d’autre d’ajouter un peu d’huile dans la lampe qu’est leur coeur pour continuer la route. Les témoignages qui nous sont parvenus de Medjugorje ont été nombreux. Vous trouverez certains d’entre eux à la lecture de ce numéro de septembre.

En ces jours troublés, après les attentas qui ont touchés les USA, l’Eglise nous rappelle que notre premier devoir de baptisé est la prière. N’oublions pas que la Vierge Marie à Medjugorje ne cesse de nous dire depuis 1981 que sans la prière la paix n’est pas possible, ni dans nos coeurs ni dans le monde.

N’hésitez pas à nous contacter pour nous donner vos avis, vos réflexion sur la Lettre de Marie afin qu’elle corresponde de plus en plus à ce que vous attendez !
Nous vous rappelons que vous pouvez également visiter notre site internet www.msvie.com et vous inscrire pour recevoir par e-mail (ou par la poste) notre bulletin de liaison, le Salve.

Appel à la prière
Lors de l’audience général du mercredi 12 septembre à 10h, Jean-Paul II a invité les fidèles du monde entier à se recueillir pour les victimes des attentats qui ont touché les USA. “Je ne peux commencer cette audience sans exprimer ma douleur profonde pour les attaques terroristes qui ont ensanglanté l’Amérique dans la journée d’hier, causant des milliers de victimes et de très nombreux blessés. A l’annonce de cette nouvelle, j’ai suivi l’évolution de la situation avec une participation intense, élevant vers le Seigneur ma prière pleine de tristesse. Comment des épisodes d’une atrocité aussi sauvage peuvent-ils arriver ? Le coeur de l’homme est un abîme dont surgissent parfois des desseins d’une férocité inouïe, capables en un instant de bouleverser la vie sereine et travailleuse d’un peuple.”
Jean-Paul II invitait pour cette raison à la réponse de la foi et de l’espérance : “Mais la foi vient à notre aide dans ces moments où tout commentaire semble inadéquat. La Parole du Christ est la seule qui puisse donner une réponse aux questions qui agitent notre âme. Même si les forces des ténèbres semblent l’emporter, le croyant sait que le mal et la mort n’ont pas le dernier mot. C’est là-dessus que s’appuie l’espérance chrétienne, de cela que se nourrit en ce moment notre confiance priante…

Je vous invite vous aussi frères et soeurs, à vous unir à ma prière. Implorons le Seigneur pour que ne l’emporte pas la spirale de la haine et de la violence. Que la Vierge Sainte, Mère de miséricorde, suscite dans les coeurs de tous ses pensées de sagesse et des propos de paix.”

Le chapelet mondial

Pour la sixième année consécutive et à l’initiative d’un groupe de laïcs mexicains nous sommes invités à nous unir par la prière du chapelet le 6 octobre prochain. Cette action fût lancée en 1996 lorsque le chapelet le plus grand du monde fût offert au pape à l’occasion du 50ème anniversaire de son ordination sacerdotale. Aujourd’hui plus de 140 pays s’apprêtent à offrir à la Vierge Marie une journée de prière et à consacrer cet événement à son Cœur Immaculé. L’an passé, le 7 octobre, la prière du chapelet fut présidé par Jean-Paul II lui-même depuis le Vatican en liaison satellite avec Sœur Lucie dos Santos de Fatima qui anima l’un des mystères.

Cette année encore dans plusieurs milliers de villes, paroisses, stades, prisons, hôpitaux, entreprises, la récitation publique du chapelet sera organisé. Pour plus d’informations cliquer sur http : www.churchforum.org/rosario.

Journées mondiales de la jeunesse

Voici le texte original en français du Message que Jean-Paul II a adressé aux jeunes pour les JMJ de juillet 2002 à Toronto (Canada).

“Vous êtes le sel de la terre…
Vous êtes la lumière du monde” (Mt 5, 13-14)

Très chers jeunes,

1. Dans ma mémoire, reste vivant le souvenir des moments extraordinaires que nous avons vécus ensemble à Rome, durant le Jubilé de l’An 2000, alors que vous étiez venus en pèlerinage auprès des tombeaux des Apôtres Pierre et Paul. En longues files silencieuses, vous avez franchi la Porte Sainte et vous vous êtes préparés à recevoir le sacrement de la Réconciliation; au cours de la veillée et de la Messe du matin à Tor Vergata, vous avez aussi vécu une expérience spirituelle et ecclésiale intense; affermis dans la foi, vous êtes repartis chez vous avec la mission que je vous ai confiée: devenir, au cours de cette aurore du nouveau millénaire, des témoins courageux de l’Évangile.

L’événement des Journées mondiales de la Jeunesse est devenu désormais un moment important de votre vie, de même que de la vie de l’Église.

Je vous invite donc à commencer à vous préparer à la dix-septième édition de ce grand événement,

dont la célébration internationale aura lieu à Toronto, au Canada, au cours de l’été prochain. Ce sera une nouvelle occasion pour rencontrer le Christ, pour être témoins de sa présence dans la société contemporaine et pour devenir des bâtisseurs de la “civilisation de l’amour et de la vérité”.

2. “Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde” (Mt 5, 13-14): tel est le thème que j’ai choisi pour les prochaines Journées mondiales de la Jeunesse. Les deux images du sel et de la lumière utilisées par Jésus sont complémentaires et riches de sens. Dans l’antiquité en effet, le sel et la lumière étaient considérés comme des éléments essentiels de la vie humaine. “Vous êtes le sel de la terre”. Une des fonctions primordiales du sel, comme cela est bien connu, est d’assaisonner, de donner goût et saveur aux aliments. Cette image nous rappelle que, par le Baptême, tout notre être a été profondément transformé, parce qu’il a été “assaisonné” par la vie nouvelle qui vient du Christ (cf. Rm 6, 4). Le sel, grâce auquel l’identité chrétienne ne se dénature pas, même dans un environnement fortement sécularisé, est la grâce baptismale qui nous a régénérés, nous faisant vivre dans le Christ et nous rendant capables de répondre à son appel, pour “offrir notre personne et notre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu” (cf. Rm 12, 1). Écrivant aux chrétiens de Rome, saint Paul les exhorte à manifester clairement à leurs contemporains leur manière de vivre et de penser:

“Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait”

(Rm 12, 2).

Pendant longtemps, le sel a aussi été le moyen habituellement utilisé pour conserver les aliments. Comme sel de la terre, vous êtes appelés à conserver la foi que vous avez reçue et à la transmettre intacte aux autres. Avec une force particulière, votre génération est placée devant le défi de maintenir intègre le dépôt de la foi (cf. 2 Th 2, 15; 1 Tm 6, 20; 2 Tm 1, 14). Découvrez vos racines chrétiennes, apprenez l’histoire de l’Église, approfondissez votre connaissance de l’héritage spirituel qui vous a été transmis, suivez les témoins et les maîtres qui vous ont précédés ! C’est seulement en restant fidèles aux commandements de Dieu, à l’alliance que le Christ a scellée par son sang versé sur la Croix, que vous pourrez être les apôtres et les témoins du nouveau millénaire. C’est le propre de la condition humaine et, de manière particulière, de la jeunesse, de rechercher l’Absolu, ainsi que le sens et la plénitude de l’existence. Chers jeunes, ne vous contentez pas de ce qui est inférieur aux plus grands idéaux! Ne vous laissez pas décourager par ceux qui, déçus par la vie, sont devenus sourds aux désirs les plus profonds et les plus authentiques de leur cœurs! Vous avez raison de ne pas vous résigner à des divertissements sans saveur, à des modes passagères et à des projets réducteurs. Si vous maintenez de grands désirs pour le Seigneur, vous saurez éviter la médiocrité et le conformisme, tellement présents dans notre société.

3. “Vous êtes la lumière du monde”.

Pour beaucoup de ceux qui, dès le début, écoutèrent Jésus, comme pour nous aussi, le symbole de la lumière évoque le désir de la vérité et la soif de parvenir à la plénitude de la connaissance, inscrits au plus profond de tout être humain. Quand la lumière diminue ou disparaît totalement, on ne parvient plus à distinguer la réalité autour de soi. Au plus fort de la nuit, on peut se sentir apeuré et insécurisé, et l’on attend alors avec impatience l’arrivée de la lumière de l’aurore. Chers jeunes, il vous appartient d’être les sentinelles du matin (cf. Is 21, 11-12) qui annoncent l’arrivée du soleil qui est le Christ ressuscité. La lumière dont Jésus nous parle dans l’Évangile est la lumière de la foi, don gratuit de Dieu, qui vient illuminer le cœur et éclairer l’intelligence: “Le Dieu qui dit: ‘La lumière brillera au milieu des ténèbres’, a lui-même brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de sa gloire qui rayonne sur le visage du Christ” (2 Co 4, 6). Voila pourquoi les paroles de Jésus prennent un relief extraordinaire quand il nous explique son identité et sa mission: “Moi, je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie” (Jn 8, 12).

La rencontre personnelle avec le Christ éclaire d’une lumière nouvelle notre vie, nous met sur le droit chemin et nous engage à être ses témoins. La manière nouvelle de regarder le monde et les personnes, manière qui nous vient de Lui, nous fait pénétrer plus profondément dans le mystère de la foi, qui est non seulement un ensemble d’énoncés théoriques à accueillir et à ratifier par l’intelligence, mais une expérience à assimiler, une vérité à vivre, le sel et la lumière de toute la réalité (cf. Veritatis splendor, n. 88).

Dans le contexte actuel de sécularisation, dans lequel bon nombre de nos contemporains pensent et vivent comme si Dieu n’existait pas ou sont attirés par des formes de religiosité irrationnelles, il est nécessaire que vous précisément, chers jeunes, vous réaffirmiez que la foi est une décision personnelle qui engage toute l’existence. Que l’Évangile soit le grand critère qui guide les choix et les orientations de votre vie ! Vous deviendrez ainsi des missionnaires par vos gestes et vos paroles et, là où vous travaillez et où vous vivez, vous serez des signes de l’amour de Dieu, des témoins crédibles de la présence amoureuse du Christ. N’oubliez pas: “On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau” (Mt 5, 15)! De même que le sel donne de la saveur aux aliments et que la lumière éclaire les ténèbres, de même la sainteté donne le sens plénier à la vie, en en faisant un reflet de la gloire de Dieu. Combien de saints, même parmi les jeunes, compte l’histoire de l’Église ! Dans leur amour pour Dieu, ils ont fait resplendir leurs vertus héroïques à la face du monde, devenant des modèles de vie que l’Église a présentés en vue de leur imitation par tous. Parmi eux, il suffit de rappeler: Agnès de Rome, André de Phú Yên, Pedro Calungsod, Joséphine Bakhita, Thérèse de Lisieux, Pier Giorgio Frassati, Marcel Callo, Francisco Castelló Aleu ou encore Kateri Tekakwitha, la jeune Iroquoise appelée “le lys des Mohawks”. Chers jeunes, par l’intercession de cette foule immense de témoins, je prie le Dieu trois fois saint de vous rendre saints, les saints du troisième millénaire.

4. Très chers jeunes, il est temps de se préparer aux XVIIes Journées mondiales de la Jeunesse.

Je vous invite tout spécialement à lire et à approfondir la lettre apostolique Novo millennio ineunte, que j’ai écrite au début de l’année pour accompagner les baptisés dans cette nouvelle étape de la vie de l’Église et des hommes: “Un nouveau siècle, un nouveau millénaire, s’ouvrent dans la lumière du Christ. Mais tous ne voient pas cette lumière. Nous avons la mission admirable et exigeante d’en être ‘le reflet'” (n. 54).

Oui, c’est l’heure de la mission ! Dans vos diocèses et dans vos paroisses, dans vos mouvements, associations et communautés, le Christ vous appelle, l’Église vous accueille comme maison et école de communion et de prière. Approfondissez l’étude de la Parole de Dieu et laissez-la éclairer votre intelligence et votre cœur ! Puisez votre force dans la grâce sacramentelle de la Réconciliation et de l’Eucharistie ! Fréquentez le Seigneur dans ce “cœur à cœur” dans l’adoration eucharistique !Jour après jour, vous recevrez un nouvel élan qui vous permettra de réconforter ceux qui souffrent et de porter la paix au monde. Elles sont si nombreuses les personnes blessées par la vie, exclues du développement économique, sans toit, sans famille ou sans travail; beaucoup se perdent dans de fausses illusions ou ont abandonné toute espérance. Contemplant la lumière qui resplendit sur la face du Christ ressuscité, apprenez à votre tour à vivre “comme fils de la lumière, des fils du jour” (1 Th 5, 5), manifestant à tous que “la lumière produit ce qui est bonté, justice et vérité” (Ep 5, 9) !

5. Chers jeunes amis, pour tous ceux qui le peuvent, le rendez-vous est à Toronto. Au cœur d’une ville multiculturelle et pluriconfessionnelle, nous exprimerons l’unicité du Christ Sauveur et l’universalité du mystère du salut dont l’Église est le sacrement. Nous prierons pour la pleine communion entre les chrétiens, dans la vérité et dans la charité, répondant à l’invitation pressante du Seigneur qui désire ardemment “que tous soient un” (Jn 17, 11).

Venez faire résonner dans les grandes artères de Toronto l’annonce joyeuse du Christ

qui aime tous les hommes et qui porte à leur achèvement tous les signes du bien, du beau et de la vérité présents dans la cité des hommes ! Venez dire au monde votre joie d’avoir rencontré le Christ Jésus, votre désir de le connaître toujours mieux, votre engagement à annoncer son Évangile de salut jusqu’aux extrémités de la terre !

Avec leurs évêques et les Autorités civiles, vos camarades canadiens se préparent déjà à vous accueillir chaleureusement et avec une grande hospitalité. C’est pourquoi, dès à présent, je les remercie vivement. Que ces premières Journées mondiales des Jeunes au début du troisième millénaire puissent transmettre à tous un message de foi, d’espérance et d’amour !

Ma Bénédiction vous accompagne, tandis que je confie chacun d’entre vous, votre vocation et votre mission, à Marie, Mère de l’Église.

De Castel Gandolfo, le 25 juillet 2001.

IOANNES PAULUS II

Source : Zenit.

Nous vous rappelons que le site général des JMJ 2002 se trouve en français à l’adresse suivante : http://www.jmj2002.org/

Témoignages du Festival des jeunes à Medjugorje

Du 31 juillet au 6 Août 2001 a eu lieu le XIIème festival international des jeunes à Medjugorje qui avait pour thème cette année “Avec Marie grandir en sagesse et dans l’amour”. C’est plus de 10 000 jeunes qui se sont rassemblés pour se mettre à l’écoute du message de la Gospa à travers les nombreuses interventions de témoins et les temps de prières qui rytmaient ces journées. La paroisse de St Jacques avait organisé la traduction simultanée des conférences et homélies en 15 langues !

Chacun des voyants est intervenu lors du festival ainsi que le Père Jozo qui a exorté les jeunes à changer le monde par une foi, une espérance et un amour actifs. Sr Elvira invita à les jeunes filles “…prendre Marie pour modèle. Si vous ne prenez pas Marie pour modèle, vous devenez comme Eve. Ayez le courage de fondez des familles chrétiennes. Il nous faut nous reconnaître pauvres et attendre tout de Dieu, savoir que Dieu nous aime tels que nous sommes dans notre pauvreté.” Le Père Silouane de la communauté des Béatitudes a invité à choisir la pureté et à faire le voeu de chasteté pendant un an. Après sa première allocution durant laquelle le père Daniel Ange a parlé des martyrs de l’Est sous le régime communiste et béni les jeunes qui se présentaient à lui sans discontinu pendant près de deux heures !

Le Père Kike Cordero de Porto Rico par une joie communicative a rappelé aux jeunes que tous sont appelé à la sainteté:”Marie nous dit : ” Je veux vous sauver et par vous je veux sauver le monde entier”. Il y avait une fille de 16 ans qui un jour a entendu l’appel de Dieu dans sa vie. Quelques années après, le monde l’appelait Mère Térésa de Calcutta. Elle aurait pu dire non à cet appel… Le monde n’aurait pas été le même. Jean-Paul II était un jeune comme nous, tout comme l’était le Père Slavko et tant d’autres. Ils ont écouté l’appel de Dieu. Notre Mère, Marie Reine de la Paix n’a jamais écrit un livre sur sa vie. A Nazareth, Elle a entendu l’appel de Dieu. Vous n’êtes pas tous appelés à être prètre ou à être des laïcs consacrés.

Qui-êtes-vous ? Réalisez-vous l’enjeu de votre réponse ?

Vous êtes appelés à être des saints, à suivre le Christ. Vous ne pouvez pas être appelés Fils de Marie si vous n’êtes pas frères de Jésus. Quelques-uns d’entre vous seront connus, la plus grande majorité sera inconnue. Mais nous seront reconnus dans l’éternité. Nous sommes tous appelés à dire Notre Père, à exprimer dans notre vie “Que ton nom soit sanctifié….” Le Christ a besoin de vous. Il n’a pas besoin de gens qui critiquent, il a besoin de gens qui n’ont pas peur, intéressés pour agir, il a besoin de jeunes qui n’ont pas peur d’ouvrir les portes, qui allument des petites bougies de l’espérance. Et nous sommes tous appelés à cela. Chacun d’entre nous peut dire : Oui, j’ai été créé pour accomplir le plan de Dieu. Personne d’autre ne peut accomplir ce plan. Qu’importe si je suis méprisé par les autres. Dieu me connait et m’appelle par mon nom. Personne ne peut prendre ma place.

Seigneur, aide -moi à être ce que tu veux de moi, ce que tu veux que je fasse. Je serai un apôtre de la paix. Je veux occuper la place que tu m’a donnée. Je veux te suivre. Je serai fidèle à ton appel.”

Plus de 250 jeunes ont participé au festival avec notre association. Voici quelques témoignages qui nous ont été donné au retour :

Comme il y a 4 ans, j’ai ressenti l’invitation à revenir à Medjugorje, à la fois en vacances, retraite, service pour mon ministère de prêtre. J’avais la joie d’accompagner deux adolescents de ma paroisse au festival des jeunes. Je suis venu confiant et heureux sans savoir ce que la Sainte Vierge préparait. Je ne suis pas reparti déçu : redécouverte de la présence de Marie dans ma vie, renouvellement de la consécration de tout mon être, apaisement de certaines craintes, grâce de conversion pour un point particulier, espérance renouvelée et grandie en la vitalité de l’Eglise. Je souhaite que beaucoup puissent puiser à cette source qu’est Medjugorje.Père Emmanuel.

J’ai 19 ans et si je remonte le plus loin possible dans mes souvenirs, j’ai toujours fait beaucoup de cauchemars. Je révais de courses-pousuites, de meurtres. Le matin, j’étais pratiquement épuisée. Je suis allé voir un médecin, j’ai tout essayé pour me soulager. Mais rien ne m’aidait. Lorsque je suis arrivée à Medjugorje, je ne savais pas vraiment pourquoi j’étais venu. Pendant la messe du dimanche, le Père Silouane nous a dit lors de l’homélie que si l’on demandait quelque chose au Seigneur, on était déjà exaucé (il a insisté sur le ” déjà “). J’ai alors demandé de ne plus faire de cauchemars et l’après-midi je suis allée voir un prêtre et il m’a conseillé tout simplement de dire trois ” Je vous Salue Marie ” avant de m’endormir. J’ai su avant même la première nuit que le Seigneur m’avait visité. J’ai pu le vérifier les soirs suivants et depuis je ne fais plus de cauchemars qui me gâchaient ma vie. (Myriam)

Ce témoignage est une action de grâce toute simple. Merci Marie de nous avoir invités personnellement. Au travers de cette invitation nous avons vécus combien nous sommes uniques au yeux de Dieu et combien son amour et immense. Merci d’avoir reçu l’esprit de louange qui est l’esprit de Jésus, esprit d’amour, de paix et de joie. Que la très Sainte Vierge nous accorde la grâce de lui appartenir dans la persévérance et la fidélité à ses messages, pour la gloire de Dieu. Alléluia ! (Eric et Catherine)

Notre Dame des Sept Douleurs

Le 15 septembre nous célébrerons la mémoire de Notre Dame des sept douleurs. Voici une petite méditation qui nous l’espérons vous aidera à entrer plus pleinement dans la compréhension de cette fête.

Nous avons tous durant notre existence des souffrances. La Vierge Marie est à juste titre invoqué sous le vocable de consolatrice des affligés. En effet, quelle consolation pour nous de savoir que le Sauveur et sa Mère ont connu contradictions, afflictions, douleurs pour nous accompagner dans les nôtres. Par compassion pour nous, le Seigneur dérobe à notre vue les croix qui nous attendent. Mais, il n’eut pas cette compassion pour la Sainte Vierge. Il voulait en faire la Reine des Douleurs, en tout point semblable à son Fils.

1ère Douleur : La prophétie de Siméon

” Ces paroles de Siméon, a dit Marie elle-même à sainte Mechtilde, changèrent toute la joie de mon cœur en une amère désolation. ” A mesure qu’approchait le temps marqué pour la Passion de son Fils, Elle sentait son cœur de Mère plus cruellement déchiré par le glaive prédit par Siméon dans le temple (il est placé, lui dit-il, comme un signe auquel on contredira et vous même, vous aurez l’âme transpercée d’un glaive de douleur) Luc 2,34-35. Mais dans le temple, ainsi qu’il fut révélé à sainte Thérèse, elle apprit en détail et plus distinctement quelles souffrances et quelle mort cruelle attendait son fils bien-aimé. Elle sut alors qu’il serait contredit, et contredit en tout.

2ème Douleur : La fuite en Égypte

Quelle peine ce dût être pour le cœur de Marie, dit saint Pierre Chrysologue, de s’entendre imposer ce dur exil avec son fils ! C’était Lui dire : quitte ta patrie, et va vivre chez les étrangers ! éloigne toi du temple, et va près des autels des faux dieux ! (Lève-toi, Lui dit-il, prends l’enfant et sa mère et fuis en Égypte) Mat 2,13.
Les auteurs estiment communément que la distance à parcourir était de quatre cents milles, en sorte que le voyage fut au moins de 30 jours disait saint Bonaventure (dans qu’elles conditions, avec qu’elle nourriture, où s’arretaient-ils et où dormaient-ils … ? ) Exil qui dura 7 années selon saint Thomas, dans une extrême pauvreté selon saint Basile.
En méditant le retour, saint Bonaventure remarque le surcroît de peine imposé à la Sainte Vierge à cause de la fatigue que Jésus, alors âgé de 7 ans, dut supporter pendant ce voyage (trop grand pour être porté, et trop petit pour marcher longtemps seul).

3ème Douleur : La perte de Jésus dans le Temple

Il en est qui assurent que cette douleur fut la plus grande et la plus cruelle sans doute. (N’avez vous pas vu, disait-elle avec l’Épouse des Cantiques, celui que mon cœur aime ?) Cant 3,3. Dans les autres douleurs, Marie avait Jésus avec Elle. Certes Elle souffrit de la prophétie de Siméon, Elle souffrit de la fuite en Égypte, mais ce fut toujours avec Jésus, tandis que cette douleur, Elle souffre loin de Jésus, sans même savoir où Il est. Sa douleur était sans mesure, parce que sans mesure était son amour ! ” Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu’on me dit à chaque instant : où est ton Dieu ? Ps… ,4 “.
(Et qui donc peut me consoler, disait-elle avec Jérémie, si celui qui seul le pourrait s’est éloigné de moi ?) Dans ses autres douleurs, Marie en voyait clairement la raison et le but qui était la rédemption des hommes et la volonté de Dieu, mais ici, Elle ignorait la cause de l’éloignement de son Fils. ” Mon Fils, pourquoi avoir agi de la sorte avec nous ? Votre père et moi , nous vous cherchions avec tant de douleur ” ! (Luc 2,48) Mais ce qui mettait le comble à sa peine c’est que son humilité lui faisait croire qu’elle était indigne de vivre plus longtemps dans l’intimité de Jésus, de l’assister et d’avoir le soin d’un si précieux trésor “.

4ème douleur : La rencontre de Jésus allant à la mort

” Et maintenant, si vous voulez le voir et lui donner un dernier adieu, venez dans une des rues par lesquelles il doit passer. Marie part avec saint Jean. Elle reconnaît le passage de son Fils au sang qu’il a répandu sur le chemin. C’est ce qu’elle a révélé à sainte Brigitte : ” Aux empreintes sanglantes dont le sol était couvert, je voyais par où mon Jésus avait passé, car chacun de ses pas laissait sur la terre une trace de sang. C’est là dit saint Bernard que la plus désolée des mères rencontre le plus désolé des Fils. (Nous l’avons vu pouvait-elle dire alors avec Isaïe et il n’avait plus l’aspect d’un homme.) Is 53, 2

Enfin leurs regards se rencontrent. Le Fils, ainsi qu’il fut révélé à sainte Brigitte, écartant de ses yeux le sang qui l’aveuglait, regarde sa Mère et la Mère regarde son Fils. (Nous l’avons pris pour un lépreux. Il est méconnaissable : Son visage était comme couvert d’un voile et sans gloire et nous l’avons compté pour rien). Is 53, 2
La Sainte Vierge disait saint Anselme, voulait embrasser Jésus, mais les bourreaux la chassent avec des injures et poussent en avant le Seigneur affligé. Marie se met à sa suite.
A la vue de son Fils qu’on menait au calvaire, ne s’évanouit pas, car dit Suarez, il n’y convenait pas que la divine Mère fût un instant privée de l’usage de la raison.

5ème Douleur : La mort de Jésus

La Mère de Jésus se tenait debout à côté de la croix. Tout le martyre de Marie est dans cette parole de saint Jean. Jean 19,25. Contemplez-la au pied de la croix, devant son Fils expirant, et dites s’il est une douleur semblable à sa douleur. ” Or, dit saint Jérôme, il n’y avait pas dans le corps de Jésus une douleur qui ne fût une blessure pour le cœur de Marie. ” ” On pouvait voir alors sur le calvaire deux autels sur lesquels se consommaient deux grands sacrifices. “
Les mères craignent d’être présentes à l’agonie de leurs enfants, et si c’est le cas, elle s’efforce de lui donner tous les soulagements possible. Mais vous, ô Marie, ô Mère la plus affligée de toutes les mères, vous devez être présente à l’agonie de votre Fils, et il ne vous est pas permis de Lui donner le moindre soulagement.
Mais ce qui augmenta beaucoup plus encore la compassion et la douleur de Marie, ce fût d’entendre Jésus se plaindre que son père Lui-même l’avait abandonné : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ?

6ème Douleur : Jésus percé d’une lance est descendu de la croix

C’est à Jésus qu’on porta le coup de lance, mais c’est Marie qui en ressentit la douleur. Les saints Pères voient dans la lance du soldat romain le glaive prédit par Siméon, glaive non de fer mais de douleur. La Vierge Marie dit à sainte Brigitte : ” Lorsque le soldat retira sa lance, la pointe m’en apparut rouge de sang, et voyant alors la blessure faite au Cœur de mon Fils si cher, il me semblait que mon propre cœur était transpercé. ” Lorsque Jésus fût descendu de la croix , Elle lui ferma les yeux, mais ne put lui plier les bras. Le Sauveur voulait nous donner à entendre par là qu’il tient ses bras toujours ouverts pour accueillir les pécheurs repentants qui reviennent à lui.

7ème douleur : La sépulture de Jésus

Quelle douleur pour une mère que d’ensevelir son propre enfant ! Voilà Marie contrainte de laisser son fils dans le tombeau et de ne plus jouir de sa présence. Les disciples élèvent sur leurs épaules la dépouille sacrée qui va être déposé au sépulcre. Marie laisse son cœur enseveli avec Jésus, car là où est votre trésor, là est votre cœur. Luc.12,34.
Saint Bonaventure dit que la Vierge a béni la pierre sacrée : ” Bienheureuse pierre, tu renfermes maintenant celui que j’ai porté neuf mois dans mon sein. C’est pourquoi je te bénis et je t’envie. Je te laisse en dépôt mon Fils, qui est tout mon bien, tout mon amour. Père éternel, je vous recommande celui qui est votre Fils et le mien. Saint Bernard ajoute que sa douleur était telle qu’elle faisait pitié à ceux qu’elle rencontrait et leur arrachait des larmes “.

Ce que dit l’Eglise
Comme l’Église, Marie a dû vivre sa maternité sous le signe de la souffrance :
” Cet enfant…doit être un signe de butte à la contradiction,
-et toi-même, une épée te transpercera l’âme –
afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs “
(Lc 2,34-35)

Dans les paroles que Syméon adresse à Marie dès l’aube de l’existence du Sauveur, se trouve exprimé synthétiquement le refus opposé à Jésus et à Marie avec lui, qui culminera sur le calvaire. Près de la Croix de Jésus ” (Jn 19,25), Marie participe au don que son Fils fait de lui-même : Elle offre Jésus, le donne, l’enfante définitivement pour nous. Le ” oui ” du jour de l’Annonciation mûrit pleinement le jour de la Croix, quand vient pour Marie le temps d’accueillir et d’enfanter comme fils tout homme devenu disciple, reportant sur lui l’amour rédempteur du Fils :
” Jésus donc, voyant sa Mère et,
se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait,
dit à sa Mère : ” Femme, voici ton fils “
(Jn 19,26)

(Encyclique Evangelium Vitae. Jean-Paul II. 1995.)

Annonces

Suite à notre annonce du 15 juin, nous venons rendre grâce avec vous car le Seigneur nous a non seulement donné un prètre pour accompagner la retraite pour le 15 Aôut mais ce prètre est évêque. Merci Seigneur de dépasser nos attentes !

dernières dates et nouveaux voyages pour la fête de la Toussaint

Retraite en avion
Nouveau AVI-39B, du 29 octobre au 3 novembre 2001 à MEDJUGORJE, 5 nuits sur place. Accompagnée par Jean-Raymond et Maryse CAYREL. Prix : 3160 FF + 150 FF de cotisation

Retraite en bus
IFF-02, du 27 octobre au 4 novembre 2001 à MEDJUGORJE, 6 nuits sur place. Animée par la Communauté des Béatitudes d’Iffendic. Possibilité de nous rejoindre à Rennes, Laval, PARIS, Lyon, Chambéry. Prix : 2880 FF + 150 FF de cotisation

Pèlerinages en avion
AVI-40, du 31 octobre au 4 novembre 2001, 4 nuits sur place. Départ de Lille. Animé par Pierre TOURRET (03 20 94 15 09). Prix : 3100 FF + 150 FF de cotisation
Nouveau AVI-40B, du 29 octobre au 2 novembre 2001, 4 nuits sur place. Départ de Paris. Prix : 2900 FF + 150 FF de cotisation

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