La petite Thérèse et la Vierge Marie


Bonne fête Petite Thérèse !

« On pourrait dire que Thérèse a fait sienne la projection missionnaire singulière de la Très Sainte Vierge Marie, qui anima par sa présence orante et sa parfaite charité la première Communauté apostolique, afin que le dynamisme suscité par l’Esprit Saint lors de la Pentecôte fasse parvenir l’annonce de l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre. Le lien de saint Thérèse de l’Enfant-Jésus avec Marie fut profond dès son enfance. Elle attribuait sa guérison miraculeuse, à l’âge de dix ans, à l’expérience inoubliable du sourire de Marie, contemplé sur le visage de la statue placée dans sa chambre voir ci-dessous). La «Madone du sourire» demeurera également en face de son lit à l’infirmerie où la sainte concluera sa brève existence consumée par la maladie. L’esprit d’abandon filial envers la Madone, qui a marqué l’existence tout entière de la petite Thérèse, nous est aujourd’hui proposé à tous comme exemple à imiter. Que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus nous aide à aimer, à suivre et à imiter la Vierge, Mère et Reine de tous les saints. » (Angélus du Pape Jean-Paul ll le 19 octobre 1997)

Laissons parler la petite Thérèse : « Ne trouvant aucun secours sur la terre, la pauvre petite Thérèse s’était aussi tournée vers sa Mère du Ciel, elle la priait de tout son coeur d’avoir enfin pitié d’elle… Tout à coup la Sainte Vierge me parut belle, si belle que jamais je n’avais vu rien de si beau, son visage respirait une bonté et une tendresse ineffable, mais ce qui me pénétra jusqu’au fond de l’âme ce fut le « ravissant sourire de la Ste Vierge ». Alors toutes mes peines s’évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes joues, mais c’était des larmes d’une joie sans mélange… Ah ! pensai-je, la Ste Vierge m’a souri, que je suis heureuse… » (évènement du 13 mai 1883 – Manuscrit A, 30 R)

Et encore « …il y avait comme un voile jeté pour moi sur les choses de la terre… j’étais entièrement cachée sous le voile de la Sainte Vierge. En ce temps là, on m’avait chargée du réfectoire et je me rappelle que je faisais les choses comme ne les faisant pas, c’était comme si on m’avait prêté un corps. Je suis restée ainsi, pendant une semaine entière. » (Carnet Jaune 11.7.2 )

Oh! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime,
Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur,
Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême
Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur.
Si je te contemplais dans ta sublime gloire
Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux
Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire,
Ô Marie, devant toi, je baisserais les yeux !…
(…)
Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime…
(…)
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !…

Extrait du dernier poème de sainte Thérèse « Pourquoi je t’aime, ô Marie »

« La sainteté de Thérèse ne repose pas sur des phénomènes extraordinaires. Elle consiste à “faire de manière extraordinaire des choses tout ordinaires ! » (Mgr Guy Gaucher, Evêque auxiliaire de Lisieux)

Que la Vierge Marie et Sainte Thérèse nous bénisse ! l’équipe de la Carte de Marie

La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy
47180 Sainte Bazeille (France)
Tél: 05.53.20.99.86

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