La puissance de la louange !

La puissance de la louange !

Voici un secret qui changé ma vie !

Nous en sommes sûrs, le marché est gagnant.
Ce secret c’est la louange, la plus haute forme de la prière. La parole de Dieu nous dit : Dieu entend les prières de supplication, mais aussi Dieu habite la louange des hommes (Ps 22, 4).
C’est à dire que Dieu écoute nos demandes, mais qu’il est là en nous, dans notre coeur, pendant notre louange et action de grâce !
Cessons de regarder en nous et autour de nous, fixons maintenant définitivement notre regard dans l’action de grâce vers Celui qui est Amour !
Dans la louange Dieu nous protège, nous visite, nous guérit, nous console, nous exauce… bref Dieu agit puissamment !

Il rétablit l’autel du Seigneur et offrit des sacrifices de communion et de louange. (2 Ch 33,16) Le pari de la louange : « Dieu je m’occupe de tes affaires : te louer et t’adorer et toi tu t’occupe de mes affaires ! »
Voilà la voie de la guérison et de l’union : louer et rendre grâce. La louange fait descendre Dieu dans notre vie, dans notre corps et dans notre psychisme !
Hallelou-Ya ! (Alléluia), signifie Louez le Seigneur !

Parole de Dieu : Vers minuit, Paul et Silas, en prière, chantaient les louanges de Dieu ; les prisonniers les écoutaient. Tout à coup, il se produisit un si violent tremblement de terre que les fondements de la prison en furent ébranlés. A l’instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers se détachèrent. (Actes 16, 26)

Exercice : Choisir un temps et un lieu dans la journée où vous pouvez être seul. Prendre un temps (vous pouvez commencer par cinq minutes) pour louer à voix haute (important car le démon n’entend pas nos pensées mais il entend si nous parlons à voix haute et il a horreur de la louange !).

Soyez libre, quittez les regards extérieurs et tournez-vous (juste pour ce petit moment) exclusivement vers Dieu. Beaucoup se demandent pourquoi louer ? Eh bien, le louer pour le louer, pour son amour, sa gloire sa beauté, sa victoire… La louange nous libère et ouvre les portes de notre coeur !

Un précepte important dans la prière : je ne peux pas changer l’autre
Je ne peux rien exiger de l’autre (mon enfant, mon mari…) Dieu m’appelle à aimer mon prochain inconditionnellement sans rien exiger en retour. Alors comment faire ?
Je vais laisser Dieu visiter et changer mon propre cœur. Je vais laisser Dieu me convertir et me transformer afin de n’être plus qu’un instrument de louange, de paix et de réconciliation. Dieu va changer mon regard, mes pensées, mes paroles, mes gestes…
Et là le « miracle » se produit… « se n’est plus moi qui vit, mais c’est le Christ qui vit en moi ». Lorsque je change, le monde change autour de moi !
Alors la situation difficile disparaît sans avoir mis le doigt dessus.

La porte royale : La louange !
Demandez à l’Esprit-Saint de prendre le relais.
Choisissez un psaume dans votre Bible ou prenez le Magnificat (Lc 1, 46-56). Commencez à le lire ou à le psalmodier à haute voix. Ouvrez la bouche, bougez vos lèvres. Considérez la louange comme un sport pour lequel il faut s’entraîner, au début les muscles sont peu vigoureux, mais plus le temps passe plus l’effort est facile. Ensuite (avec l’habitude) vous pourrez “quitter” le texte pour chanter vous-même votre propre louange.
Certains témoignent qu’après avoir loué à voix haute, ils se mettent même à danser pour Dieu.
Vous verrez que petit à petit votre relation à Dieu, aux autres, avec vous-même vont changer, car Dieu habite la louange de l’homme, et quand Dieu est là rien n’est impossible.

Pour vous aider à louer !
Le Seigneur nous a donné les chants nouveaux dans nos assemblées de prières Nous en avons fait un CD : « chants nouveaux ! ». C’est un outil pratique et facile pour vous aider à rentrer dans la louange. Mettez le CD audio chez-vous et chantez avec…
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Commande du livre “Pentecôte” ici

Que Dieu vous bénisse ! Thierry Fourchaud

La Bonne Nouvelle – 8 rue Roger Lévy – 47180 Sainte Bazeille- France
Tel : 05.53.20.99.86 – Site d’évangélisation: www.labonnenouvelle.fr

* Pour aller plus loin sur ce sujet nous vous conseillons l’excellent livre “La puissance de la louange” de Merlin R. Carothers ainsi que le livre “Pentecôte !” et le CD audio « chants nouveaux » de Thierry et Myriam Fourchaud qui est très concret. Disponible sur le site : https://boutique.labonnenouvelle.net

TÉMOIGNAGE de la puissance de la louange
Un jour, un couple m’entendit parler du principe de louer Dieu pour toutes choses. Ils repartirent chez eux très troublés par ce qu’ils venaient d’entendre. Pendant des mois, ils s’étaient lamentés au sujet de leur fille qu’ils avaient dû placer dans un hôpital psychiatrique, et dont la maladie mentale avait été déclarée incurable.
– “ De toute façon, nous n’avons rien à perdre, raisonna le mari. Alors, pourquoi ne pas essayer ?”
Ils s’agenouillèrent : “Seigneur, pria le mari, nous savons que tu nous aimes et que tu aimes notre fille bien plus que nous ne pouvons le faire. Nous plaçons notre confiance en toi et croyons que tu permets dans sa vie ce qui est le meilleur pour elle. Nous te remercions donc pour sa maladie. Merci de ce qu’elle est à l’hôpital, merci de ce que les médecins n’ont pas trouvé comment la guérir. Nous te louons, Seigneur, pour ta sagesse et ton amour à notre égard…”
Au fur et à mesure qu’ils priaient, ils étaient de plus en plus convaincus que Dieu permettait, en effet, ce qui était le meilleur.
Le lendemain matin, ils reçurent un coup de téléphone du psychiatre de l’hôpital. “Monsieur, il s’est produit un changement étonnant chez votre fille. Venez vous en rendre compte vous-même.”
Moins de deux semaines plus tard, elle pouvait quitter l’hôpital !
Un an après, un jeune homme vint me voir à la sortie d’une réunion. Il se présenta comme étant le frère de cette jeune fille et m’apprit qu’elle était mariée, qu’elle attendait un bébé, et qu’elle était “la femme la plus heureuse au monde” !…

Par Merlin Carothers – Extrait de la revue La Bonne Nouvelle de novembre 2008

Autre theme, NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

Avec Myriam (mon épouse), nous préparons un prochain livre.
Peut-être que le titre sera : Sois vainqueur du mal par le bien ! (Rom 12, 21)
L’épreuve, la maladie : un tremplin pour aller plus loin ?

• Nous demanderons au Saint-Esprit de nous aider à répondre à ces différents thèmes :
Pourquoi le mal ?
Qui est l’ennemi ? (le diable, le monde et moi-même)
Ne te laisse pas vaincre par le mal (que dit la Bible)
Qu’est-ce que la louange ?
Le sacrifice de louange par excellence : la messe
Comment louer ? (tout est possible !)
Est-il possible de louer sans cesse ?
Est-il possible de louer en toutes circonstances ?
Pourquoi la louange ?
De la louange à l’adoration !
Résonances spirituelle
Résonances personnelle et familiale
D’un mal Dieu tire un bien !
Dieu vainqueur du mal dans ma vie !
J’ai vécu le mal par le bien !

Pour nous aider concrètement :

1) Si vous avez un courts témoignage sur ce sujet ( J’ai vaincu le mal par le bien !) merci de nous l’envoyer à info@labonnenouvelle.fr

2) Nous nous confions à votre prière !

Par avance MERCI et que Dieu vous bénisse !
Thierry Fourchaud

Témoignages
les premières réponses

* PUISSANCE DE LIBÉRATION DANS L’ADORATION EUCHARISTIQUE

Depuis 5 ans au moins j’ai la chance de pouvoir adorer devant le Saint Sacrement, une ou deux fois par semaine, après la messe. Bien des fois je suis arrivée désemparée et profondément triste parce que nous ne pouvons voir nos quatre petits enfants du fait de notre belle fille ! Après chaque situation douloureuse, j’ai déposé ma tristesse et la difficulté à pardonner avec ces mots : “Je dépose au pied de ton Saint Sacrement, Seigneur Jésus, tout ce qui ne va pas dans cette relation. Pardonne pour moi parce que c’est trop dur, et j’accepte Seigneur la situation que je vis parce que je crois qu’il en sortira du bon, en Ton temps. Amen”. Souvent cela vient après un rude combat de pensées négatives, jusqu’à ce que je crie cette prière dans mon coeur. Et à chaque fois je suis envahie par la paix, et la joie de Dieu revient. Et je m’émerveille dans une louange de reconnaissance pour la bonté du Seigneur.

J’ai aussi été confrontée à une tentation de (simplement) rêver une relation affective avec un prêtre. J’ai vécu un combat de huit jours avec une angoisse sensible au niveau du plexus, pour refuser ne serait-ce que les pensées, cela ne m’a quitté définitivement que lorsque, devant le Saint Sacrement, le huitième jour, j’ai réussi à crier en moi-même : “dans le Nom de Jésus de Nazareth, j’ordonne aux esprits qui provoquent ces pensées, d’aller s’enchaîner au pied du Saint Sacrement” . La sensation d’angoisse est partie et j’ai été libérée de ces pensées. Je pense que même les pensées de désir font du mal, à celui ou celle qui y pense et aussi à la personne qui, même sans le savoir, est l’objet de ces pensées.
Le Seigneur répond à nos demandes et nos prières, Il nous délivre vraiment du Mal, surtout quand nous y mettons sa volonté associée à la nôtre

Suzie

* D’UN MAL, DIEU TIRE UN BIEN
DIEU VAINQUEUR DU MAL DANS MA VIE !

Lorsque je suis arrivée sur ma paroisse, avec ma sensibilité charismatique, mes chants charismatiques, j’ai été confrontée à une paroisse pas du tout charismatique. Des mises en garde m’ont tout de suite été faite : « il y en a d’autres qui ont essayé avant toi, cela ne marche pas ici »
J’ai tenté malgré tout en m’investissant dans la liturgie de manifester la joie de la louange au sein de l’assemblée, très bien ressentie par les jeunes parents et les enfants.
Je me suis fait « jeter » une première fois dans ce domaine et j’ai donc compris, après 6 mois de laissé pour compte, que l’on ne voulait plus de moi au sein de l’équipe.

Dans un autre domaine : Maman qui ne peut plus aller à la messe à cause de son grand âge avait l’habitude de me faire dire 1 messe chaque mois pour les âmes du purgatoire. Là aussi on m’a fait la leçon : « c’est dépassé, on ne dit plus âmes du purgatoire, va les faire dire ailleurs ». Le prêtre de la paroisse à l’époque a baissé les bras ne voulant pas de problèmes avec les piliers de l’église.
Donc, à regret, je les envoyais à Montligeon.

En dernier lieu, je me investie dans l’équipe d’ouverture de l’église. Cela me permettait d’ouvrir l’église, de dire mon rosaire et d’accueillir les visiteurs, c’est ainsi que le Seigneur me donna deux catéchumènes rencontrées un jour lors de ma permanence.
Là aussi le démon, voulant me décourager une fois de plus, m’envoya la responsable liturgique un jour où j’avais ouvert l’église alors qu’elle devait être fermée. Après m’avoir dit que l’église ne m’appartenait pas, que j’avais chez moi un oratoire et que cela devrait me suffire, elle s’empressa de prévenir la responsable d’équipe animatrice et le prêtre qui vinrent me chasser de l’église car ça n’était pas prévu ce jour-là. Le prêtre, un Saint prêtre malheureux pour moi, me dit : « B, tu serais en Afrique, tu pourrais rester toute la journée dans l’église, mais ici il y a des règles ». Je suis sortie en larmes et j’ai dû lutter pour ne pas quitter ma paroisse.

Alors, comment Dieu a-t-il été vainqueur dans ma vie ?
Je n’ai pas arrêté de louer dans ces combats, de bénir mes adversaires quand la rancœur remontait en mon âme et les fruits sont les suivants :
le prêtre m’a demandé d’animer les messes de semaine
l’équipe animatrice au complet, confuse de la façon dont j’avais été traitée, a révisé l’engagement de l’équipe d’ouverture de l’église, en autorisant ses membres à ouvrir l’église quand on le voulait jusqu’à la tombée de la nuit : là, j’ai crié « alleluia ! »
il y a qq jours mon curé m’a dit « tu n’étais pas là le 2 Novembre,tu n’as donc pas entendu mon homélie et quelques personnes de la communauté m’ont dit « B aurait été contente d’entendre tes paroles » – effectivement il a parlé de l’importance de la prière et des messes dites pour les âmes du purgatoire et m’a dit qu’il autorisait à présent ces intentions au cours des messes « alleluia ! alleluia ! »
Seigneur, j’ai vu ta gloire et ta miséricorde pour moi dans ces tribulations, je te bénis Dieu de ma vie et te rends grâce de m’avoir tenu là, dans le silence, dans la souffrance, dans la persévérance, parce que c’est là que tu m’as planté et c’est là que tu vas me faire croître. Tu émondes Seigneur le sarment qui est fixé à toi pour qu’il donne les fruits que tu veux pour le salut du monde. Gloire à Toi !

Bernadette

* L’AMOUR EST PLUS FORT QUE LA HAINE ET QUE LA MALADIE.

J’entends des voix : Je suis une chrétienne baptisée à l’âge d’un an le 15 août 1976, mais vars 13 ans j’ai perdu la foi pour être finalement touchée par le Seigneur en 1998. Seulement voila, j’ai une grave maladie mentale depuis mainteannt 15 ans: j’ai des hallucinations auditives, c’est à dire que j’entends des voix irréelles me disant “tu es trop nulle jette-toi sous le tramway” ou encore “tu ne vaut rien, suicide-toi”, et aussi parfois une voix plus douce: “j’ai soif d’amour mon enfant, prie pour le monde”, “je t’aime, tu comptes beaucoup pour moi”… il y a encore 8 ans je les croyais réelles et les prenais pour Satan et Jésus. Ce n’est que depuis quelques années que je sais que je suis gravement malalde et je l’accepte car c’est ainsi que Dieu m’a crée.

Le drame : Le 6 janvier 2000, n’en pouvant plus d’entendre ces voix, je me suis jetée sous le métro de Marseille et miraculeusement, alors que 2 wagons me sont passés dessus, je n’ai eu que quelques points au genou gauche et à la tête. Dès mon réveil à l’hôpital j’ai loué le Seigneur pour m’avoir laissé en vie et surtout entière. Je lui ai promis de respecter la vie et de ne plus écouter ces voix.
On m’a par la suite internée plusieurs fois en hôpital psychiatrtique et bien que cela soit difficile d’être enferméee j’avais une fenêtre sur le ciel et je louais le Seigneur pour son Amour. Je pouvais être enfermée mais rien ne m’empêchait de lire la Bible, de chanter des louanges et de prier (surtout le chapelet qui est pour moi la prière du pauvre enfant malade que je suis).

L’offrande : Je souffre mentalement de ces voix mais je les ai offertes à Jésus, je les ai déposés au pied de sa Croix. Ainsi, je peux lui offrir mes souffrances pour ma purifiaiton et le salut de mes frères et soeurs. Je suis sûre de l’Amour infini de Dieu, Père, Fils et esprit Saint, et cela me comble de bonheur. Lorsque la voix me demande de sauter sous le tramway je prie aussitot Marie “O ma tendre et douce Marie, viens à mon secours, je t’aime de tout mon coeur et je me jette entre tes doux bras”, et je suis appaisée, calme et je prends mon tramway sans pb. Lorsque c’est la voix douce qui me parle “mon enfant je t’aime” je prie ainsi: “O doux Jésus, je sais que je suis malade, je t’offre cette maladie pour le salut des âmes, je te prie pour tous ceux qui souffrent dans leur coeur et qui ne te connaissent pas” je préfère être malade et avoir reçu le don de la foi plutôt que bien portante et sans Dieu…

La louange : Je loue en toutes circonstances (comme le dit St Paul) car Jésus a pris notre humanité et a lui-même vécu la souffrance, bien pire que la mienne! et parce qu’il a pris Lui aussi souffert, il est normal que je participe à sa Passion! Je me jette dans son Sacré coeur brasier ardent de charité avec mon faible, et pourtant tant attendu, amour pour Lui. La souffrance ne s’explique pas et peut parfois nous révolter mais pourtant Jésus a souffert par Amour pour nous et pour notrre Salut alors…

Loué sois-tu Seigneur Jésus, amour de ma vie…
l’Amour est plus fort que la haine et que la maladie.

laurence petite brebis du Seigneur

* J’OUBLIAIS D’ETRE !
Il y a deux ans je suis tombée gravement malade… (glomérulonéphrite aigüe)… je travaillais dix heures par jour auparavant… je courrais de partout pour faire, faire, faire… et j’oubliais d’être… ce qui est pourtant important ! Donc mise sur le tatami : arrêtée par la force des choses… j’ai appris que le Seigneur permettait cette maladie pour que je prenne conscience du peu de temps que je consacrais à le remercier… à lui rendre grâce pour tout ce qu’Il m’offrait.. J’ai relu la Bible du début à la fin (normal j’avais enfin du temps devant moi et j’étais tellement fatiguée que je ne pouvais rien faire !) et ce fut une grande source de bénédictions… Je sais que j’ai une maladie auto-immune qui logiquement ne guérie pas.. mais j’ai la chance d’avoir deux bras, deux jambes, deux yeux, deux oreilles : merci Seigneur !
J’ai perdu mon travail à la suite de cette maladie mais à travers l’épreuve du chômage j’apprends à faire confiance à Dieu à m’abandonner à Lui… Puisqu’IL m’aime IL sait mieux que moi ce dont j’ai besoin… J’attends dans la paix.. que sa volonté se fasse… et c’est une belle expérience… je n’ai rien à prouver : je n’ai plus à faire briller mon auréole ou m’accrocher des médailles c’est le Seigneur qui fait tout le travail en moi : Il faut qu’il croisse et que je diminue… A tous courage et espérance… notre Dieu nous aime !
Anne-Marie

* LOUANGE DANS L’EPREUVE DU CANCER !
En lutte contre le cancer depuis 8 ans et en cours d’une quatrième chimiothérapie, Dieu me fait le cadeau de me permettre de continuer à le louer chaque jour et à chaque instant pour la joie que m’apporte la certitude que son plan est l’expression de son amour, quelque soit sa
forme d’expression. Ce cadeau est complété par la possibilité de témoigner de cette bonté.
En vous souhaitant une belle préparation de votre prochain livre et en union de prière.
Vincent HENRIOT

Les premières Réflexions

DIEU D’UN MAL TIRE UN BIEN.

– L’exemple suprême le mystère de la Passion, de la mort et de la Résurrection de Jésus-Christ.

– autre exemple connu : le sourire de Marie à la petite Thérèse.
« un jour je vis Papa entrer dans la chambre de Marie (sa sœur), où j’étais couchée ; il lui donna plusieurs pièces d’or avec une expression de grande tristesse, la priant d’écrire à Paris pour demander une neuvaine de messes à Notre-Dame des Victoires, afin d’obtenir la guérison de sa pauvre petite Reine. Ah ! que je fus touchée en voyant sa foi et son amour ! Que j’aurais voulu me lever et lui dire que j’étais guérie ! Hélas mes désirs ne pouvaient faire un miracle et il en fallait un bien grand pour me rendre la vie ! … oui, il faillait un grand miracle et ce miracle, Notre-Dame des Victoires le fit entièrement. »
Thérèse vit la statue de la Vierge Marie s’animer :
« Ce qui me pénétra jusqu’au fond de l’âme, ce fut le ravissant sourire de la Sainte Vierge. Alors toutes mes peines s’évanouirent, deux grosses larmes jaillirent de mes paupières et coulèrent silencieusement sur mes joues, mais c’étaient des larmes d’une joie sans mélange… Ah pensais-je, la Sainte Vierge m’a souri, que je suis heureuse… mais jamais je ne le dirai à personne car alors mon bonheur disparaîtrait. »
Elle ne put résister aux questions pressantes qui lui étaient posées, elle confia son cher secret et son bonheur se chargea en amertume ; troublée par les demandes, elle s’imagina avoir menti :
« Pendant quatre ans, le souvenir de cette grâce ineffable devint pour moi une vraie peine d’âme ; et je ne devais trouver mon bonheur qu’aux pieds de Notre-Dame des Victoires dans son sanctuaires béni. Là il me fut rendu dans toute sa plénitude. »
Lors de son voyage vers Rome elle s’arrête à Paris le 4 novembre 1887 :
« Arrivés à Paris dans la matinée, nous commençâmes aussitôt à le visiter… nous eûmes bientôt vu toutes les merveilles de la capitale. Pour moi, je n’en trouvai qu’une seule qui me ravit, cette merveille fut : « Notre-Dame des Victoires ».
Ah ! ce que j’ai senti à ses pieds, je ne pourrais le dire… Les grâces qu’Elle m’accorda m’émurent si profondément que mes larmes seules traduisirent mon bonheur, comme au jour de ma première communion…
La Sainte Vierge m’a fait sentir que c’était vraiment Elle qui m’avait souri et m’avait guérie. J’ai compris qu’Elle veillait sur moi, que j’étais vraiment son enfant aussi je ne pouvais plus lui donner que le nom de « Maman » car il me semblait encore plus tendre que celui de Mère… avec quelle ferveur ne L’ai-je pas priée de me garder toujours et de réaliser bientôt mon rêve en me gardant à l’ombre de son manteau virginal ! Je lui demandai encore d’éloigner de moi toutes les occasions de péché. »…

* Puissance de la Bénédiction
Par Gaston Courtois

« Un jour, un tout jeune prêtre vint me trouver. Il avait une mine toute chiffonnée. Et son langage était celui d’un désabusé :
” Mon père, je souffre trop. Il va falloir demander ma mutation à Monseigneur.
– Pourquoi ? Racontez-moi tout.
Je vous aiderai.

– J’ai un sort déplorable. C’est ma première année de paroisse, et j’ai rencontré un curé lamentable. L’air est irrespirable au presbytère. On ne se voit jamais. On s’évite… À l’heure des repas, chacun s’empresse de finir pour quitter la table. Le dégoût pèse sur tout, même sur les meilleurs plats. La vie spirituelle s’en ressent. Et c’est un scandale pour les fidèles.
– Il est si difficile ?
– Insupportable! Un homme à la fois démodé et absolu. Personne ne monte plus haut que sa cheville.
– Il vous critique beaucoup ?
– Il me déprécie devant tout le monde: “C’est un blanc-bec ! et avec ça prétentieux, se croyant sorti de la cuisse de Jupiter. Alors que ce n’est qu’un gamin, sans expérience, immature, et agité comme un gosse, incapable de faire convenablement sa leçon de catéchèse.” Il voudrait que j’enseigne le catéchisme comme de son temps, dans le livre dont il se servait autrefois. Il voudrait peut-être que j’aie sa bedaine pour en imposer aux gosses !
– L’avez-vous critiqué quelquefois ?
– Comment ne pas le faire ! Je devais tout de même défendre ma position ! Je n’ai pas hésité à dire ce que je pensais de lui devant certaines personnes. Et avec ça… pingre comme Harpagon ! Pas un sou vaillant en poche ! Je lui ai demandé de régaler les gosses à l’occasion du pique-nique, après la première communion. Non seulement, il n’a rien donné, mais il a ajouté cette réflexion amère : “Ces jeunes ne font rien de bon ! Ils ne connaissent que l’apostolat des sorties et des pique-niques.” Il m’a fallu tout oublier pour ne pas gâter la joie de la sortie.
– Je vous comprends tout à fait. Qui n’a pas son caractère ? Surtout quand on vieillit, on garde son point de vue, on ne voit rien de bon en dehors des habitudes et des méthodes qu’on a connues dans sa jeunesse. Si vous le critiquez, soyez sûr que vos amis et auditeurs le lui répètent. Et voilà, adieu la charité ! Vous êtes venu me demander conseil. Voici ce que je vous propose. Voyez-vous en lui quelques bons côtés ?
– Las ! presque rien ! Il est tellement dépassé que c’est une pièce de musée.
– Comment fait-il le sermon du dimanche?
– Pas si entraînant ! Mais c’est préparé, bien charpenté, avec exorde, développement et conclusion. C’est du classique, quoi !
– Confesse-t-il souvent ?
– Ah ! ça aussi. Certainement plus que moi ! Il est comme cloué au confessionnal, à toute heure du jour, à la demande de n’importe quelle bigote !
– Et les registres paroissiaux ? Sont-ils bien tenus ?
– Comme son caractère ! Propres, complets et à jour.
– Alors, écoutez-moi. Désormais, laissez-le dire ce qu’il veut de vous. Vous, gardez patiemment le silence. Sacrifiez-vous pour l’amour de Dieu et pour vivre en toute fraternité. Et pour qu’il soit gentil avec vous, je vous propose de dire du bien de lui, de tous les bons côtés que vous venez de relever devant moi. Du courage. Marie vous aidera.”

Un mois après, le vicaire revint me trouver, le sourire sur le visage et ces paroles à la bouche :
” Je suis très heureux en effet… Et voici comment il m’a fallu me dépasser héroïquement pour récolter les résultats que voici : un dimanche, après un de ses
sermons, j’accrochai le sacristain et lui posai la question : “Vous avez entendu le
sermon du curé ? C’était vraiment clair, et logique et avec ça très pieux ! Je ne rate jamais ses sermons pour apprendre à parler comme lui !” Trois jours après, alors que je m’apprêtais à dire la messe, le sacristain me glissa à l’oreille : “Le curé m’a parlé de vous : voilà un jeune vicaire qui a un bon jugement, m’a-t-il dit !” Le samedi, après le confessionnal, je suis allé ‘tailler une bavette’ avec la cuisinière et lui ai dit à brûle-pourpoint : “Je suis jeune et pourtant après une heure au confessionnal, je me sens tout courbatu. Je me demande comment il fait notre curé ! On dirait qu’il a été fait pour ça. Tant que veulent les fidèles. Je me demande si un jour je serai capable de faire comme lui.”
Quelques jours après, la cuisinière m’appelle et me dit :
Vous savez, j’ai raconté à M. le curé vos réflexions sur lui. II m’a semblé très heureux et m’a dit : “Au moins, en voilà un qui juge bien les hommes et qui est assez humble pour reconnaître le mérite chez les autres. Faites de bons plats pour le nourrir, le pauvre. Ces jours, il me paraît un peu pâle !”
Quelques jours après, j’ai eu l’occasion de louer le travail du curé devant des mères de famille : “Je suis vraiment heureux d’avoir été envoyé dans cette paroisse ! Car le curé est un modèle d’exactitude et de précision. Ses registres sont tenus d’une façon impeccable. Je n’en aurais jamais de semblables.”
Évidemment une de celles qui m’ont entendu est revenue me dire : J’ai rapporté à M. le curé vos critiques sur lui. Il m’a dit après un moment de réflexion : “Je vois que notre vicaire fait de plus en plus de progrès… C’est bon qu’il voit comment je dirige la paroisse pour en faire autant quand il sera curé à son tour ! C’est une chance d’avoir un vicaire pareil.”
Puis à la fête patronale de la paroisse, il m’a gratifié de cent francs pour festoyer avec plus jeunes, en me disant : “C’est une chance de vous avoir !”
– Alors, vous demandez encore votre mutation?
– La crise est passée! J’aurais peur d’être muté maintenant !

LE PARDON TOUCHE L’ENTOURAGE

Quand vous avez réglé avec succès un problème de non pardon, vous êtes plus fort. Vous êtes devenu meilleur. Et même si cela n’était pas dans vos intentions, vous avez quelque chose à donner à ceux qui vous ont préalablement blessé.
Un de mes amis, un pasteur, en est un exemple frappant. Après ses études, il est devenu le pasteur d’une petite église dans le Sud. Les premières années se sont bien passées et la petite congrégation grandissait. Ils avaient terminé la construction du premier bâtiment et s’attaquaient au second quand quelque chose s’est passé. Plusieurs membres de l’église ont commencé à répandre des mensonges sur mon ami. Tout s’est arrêté. Le responsable du conseil des diacres, Wesley, a mis les points sur les i : “Nous voulons un autre pasteur”.
C’était le problème. Mon ami et sa femme ont fait leurs bagages et ont quitté la ville. Ça leur faisait terriblement mal que l’église se soit retournée contre eux, mais ils ont choisi de pardonner. Ils se sont fixés dans une autre ville et ils ont commencé une autre vie. Environ un an plus tard, alors qu’il était en vacances dans une ville voisine, mon ami est passé dans la même ville. Il s’est arrêté pour bavarder avec quelques connaissances et il a appris que Wesley, l’homme au franc-parler, l’individu le plus influent de l’église, était devenu alcoolique. De plus, il avait perdu son emploi et tous ses biens, sa femme avait divorcé et ses enfants l’avaient rejeté.
Avant que mon ami quitte la ville, il a rencontré Wesley qui descendait la rue. Voici ce qui s’est passé rapporté par les mots mêmes de mon ami
“J’ai vu Wesley descendre la rue, sale, pas peigné. J’ai fait faire demi-tour à la voiture et me suis arrêté à sa hauteur. J’ai descendu la vitre et je lui ai demandé : Vous me reconnaissez ?
Wesley m’a regardé avec des yeux troubles, injectés de sang. Il a cligné des paupières et a dit : Oui.
Je lui ai demandé : Voulez-vous que je vous aide ?
Wesley a répondu : Certainement !

Il est monté dans la voiture et l’odeur de l’alcool, de la sueur et de la crasse était envahissante. Nous sommes allés jusqu’au motel où il habitait. Ils l’avaient mis à la porte quand il n’avait plus eu d’argent et ils gardaient sa valise en gage – une valise toute simple contenant tout ce qui lui restait de biens.
J’ai payé sa note, pris la valise dans ma voiture et je l’ai conduit à un nouveau motel où je l’ai inscrit en utilisant ma carte de crédit.
Je l’ai conduit ensuite chez un médecin pour une injection de vitamines, puis ramené au motel où je l’ai mis dans la baignoire pour un bon bain. J’ai passé les quelques jours suivants pour le réhabituer petit à petit à de la nourriture solide. Je me suis mis en relation avec son ex-épouse et nous l’avons fait ensemble entrer dans un service de désintoxication de l’hôpital.
Je lui ai rendu plusieurs fois visite avant de quitter la ville. Lors d’une de mes visites, Wesley était très conscient. Me regardant fixement il m’a dit : Vous savez, j’étais une des personnes qui se sont opposées à vous.
J’ai répondu : Oui, je le sais.
Il a demandé : Pourquoi alors ? Pourquoi faut-il que ce soit vous qui fassiez cela pour moi ?
J’ai répondu : J’étais capable de vous aimer quand vous ne m’aimiez pas parce que Dieu m’a aimé quand je ne l’aimais pas. C’est aussi simple que cela. Je passe à d’autres ce que j’ai reçu.
Quelques mois plus tard, j’ai reçu de très bonnes nouvelles. Wesley était toujours sobre, sa femme et lui s’étaient remariés et il s’était réconcilié avec ses enfants. Il avait aussi retrouvé son travail. Il n’y a que le pardon qui peut amener de tels changements.

Si mon ami était resté dans l’amertume et la colère, il ne se serait pas arrêté pour Wesley et ne lui aurait certainement pas parlé. Mais à cause de la guérison qui avait eu lieu dans le coeur de mon ami, il a été capable de tendre la main pour aider la personne même qui l’avait le plus blessé.
La guérison ne vous touche pas seulement, elle touche aussi tout ceux qui vous entourent.

LE PARDON RESTAURE LES RELATIONS BRISEES

Mélanie haïssait sa mère rancunière.
Elle avait décidé de partir dès que possible aussi loin de la maison qu’elle pouvait. Elle revenait rarement et quand elle le faisait, elle passait la soirée avec ses frères, jamais avec sa mère.
Un jour Mélanie a appris au téléphone que sa mère était mourante. Viendrait-elle ? Le voulait-elle vraiment ? Mélanie a décidé d’aller au moins la voir à l’hôpital. Sa mère était vraiment mourante. Il ne lui restait que quelques jours à vivre.
Cette nuit-là, à l’hôpital, Mélanie ne pouvait pas dormir. Elle s’est rendue au chevet de sa mère et l’a trouvé éveillée. Rassemblant tout son courage, Mélanie a dit : Je regrette.
Sa mère a répondu : Moi aussi.
Ces paroles ont détruit le mur du non-pardon. Les silences et la froideur avaient disparu. Elles ont parlé, ri et pour la première fois depuis des dizaines d’années elles se sont dit qu’elles s’aimaient.

Plus tard, cette même nuit, la mère de Mélanie est morte. Le mur du non-pardon avait été abattu. Dieu merci, il n’était pas trop tard !
Le pardon a aidé Mélanie à réparer les relations brisées.

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