La Bible dit : Les apôtres faisaient des onctions d’huile. (Mc 6,13)

Les apôtres faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades et les guérissaient. (Mc 6,13)

 

Comme nous l’enseigne le Concile Vatican II : “La sainte Mère l’Église a institué des sacramentaux. Ce sont des signes sacrés par lesquels, selon une certaine imitation des sacrements, des effets surtout spirituels sont signifiés et sont obtenus grâce à l’intercession de l’Église. Par eux, les hommes sont disposés à recevoir l’effet principal des sacrements, et les diverses circonstances de la vie sont sanctifiées.” (Sacrosanctum Concilium, n. 60)

Or, parmi les sacramentaux, l’huile occupe une place importante. Le père Amorth affirme ce qui suit : “L’huile exorcisée a par ailleurs la propriété spécifique de débarrasser le corps de ce qui lui est néfaste. Il m’est très souvent arrivé de bénir des personnes qui avaient été victimes de sorts en mangeant ou en buvant quelque chose de maléfique. Dans ces cas-là, l’organisme, pour se libérer, doit évacuer tout ce qu’il contient de maléfique. L’huile exorcisée aide énormément l’organisme à entraîner et à délivrer le corps de ces impuretés.”

Outre la bénédiction du prêtre qui est toujours requise, certaines huiles possèdent certaines propriétés puisqu’elles ont brûlées soit devant une image sainte ou dans une lampe du sanctuaire (mais ces huiles ne peuvent être efficaces que si l’on en fait usage avec foi et piété).

Voici 8 sortes d’huiles. Vous pouvez vous procurer celles que vous désirez en cliquant sur le lien.

 

HUILE : Le mot latin oleum vient du grec élaion, qui désigne l’huile extraite des olives (élaia). L’huile a, de tout temps, fait luire les visages (Ps 103, 15) ; elle est symbole de joie (Ps 44, 8). Pénétrante, son onction signifie la consécration d’un être par Dieu, en vue de la royauté, du sacerdoce ou de la mission prophétique (Ex 29, 7 ; 1 S 10, 1 ; 16, 12-13) ; les objets eux-mêmes et les édifices sont consacrés par l’onction (Gn 28, 18).

L’Oint par excellence est le Messie, le Christ, lui qui est le Roi, le Grand Prêtre et le Prophète. Symbole de joie et de beauté, signe de consécration, l’huile est encore l’onguent qui calme les douleurs et qui fortifie les lutteurs, les rendant plus souples et moins vulnérables. La liturgie de l’Église a privilégié trois huiles, appelées « les saintes huiles » : l’huile des malades, T’huile des catéchumènes et le saint chrême, les deux premières bénites et le troisième consacré à la messe chrismale du Jeudi saint.

L’onction du saint chrême symbolise, en chacun de ces cas, la descente de l’Esprit Saint qui pénètre les êtres, comme l’huile imprègne profondément ce qu’elle touche. Elle fait participer les personnes, de façons diverses, à l’onction royale, sacerdotale et prophétique du Christ. L’usage est de faire brûler de l’huile dans la lampe qui indique la présence du Saint-Sacrement au tabernacle.

Dom Robert Le Gall – Extrait du Dictionnaire de Liturgie

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