3 miracles de saint Joseph …

Témoignages du week-end

PHILOMENE

Une jeune fille nommée Philomène, âgée de dix-neuf ans, gardait le lit depuis le 5 septembre. Une maladie de nerfs, avec ses suites ordinaires, minait ses forces au point que tout mouvement devenait insupportable, et que l’estomac ne souffrait même plus une cuillerée de bouillon. Il ne restait d’autre ressource que Dieu, et tous ceux qui approchaient de la jeune patiente le priaient d’avoir pitié de tant de misère, de récompenser tant de résignation, de mettre un terme à son martyre, et d’appeler cette jeune âme aux joies ineffables du ciel.
Tel était son triste état, quand le 28 février, Philomène reçut d’une religieuse, son ancienne supérieure, une lettre dans laquelle celle-ci l’engageait à ne pas se décourager et à commencer le 10 du mois suivant une neuvaine à saint Joseph, neuvaine qui devait finir le jour même de la fête de ce grand patriarche. La confiance de la supérieure était si grande que la lettre se terminait par ces mots : “J’ai un si ferme espoir, que je vous dis : au revoir, au 19, j’espère qu’après Dieu, j’aurai votre visite, notre maison est sous le patronage de saint Joseph”. Cette confiance était partagée par la malade qui annonçait avec assurance sa guérison pour le 19.

Pendant la neuvaine, le mal ne fit que s’accroître. Le 17, la jeune fille était sous le coup de terribles douleurs ; mais le 18, elle s’était sentie soulagée. Le 19, elle eut le bonheur de recevoir la sainte communion, et quelques minutes après, elle se leva subitement et se jeta à genoux devant une image de saint Joseph, qui se trouvait à quelques pas de là, sur une table.
La guérison était aussi complète qu’instantanée. Tous les symptômes morbides avaient disparu, tous, sans exception ; et l’estomac digéra la nourriture qu’on lui servit. Grâces soient rendues à saint Joseph.

Neuvaine à saint Joseph ici

FRÈRE ALBERT

Parmi les guérisons miraculeuses survenues du vivant du Frère André, on raconte celle du Frère Albéric, qui s’était blessé à la jambe et était immobilisé dans sa chambre depuis un mois, il désespérait de ne pouvoir se rendre aux célébrations en l’honneur de saint Joseph, au jour de sa fête patronale. Le frère André fit une neuvaine au grand saint Joseph et le 19 mars le Frère Albéric put se rendre avec joie à la chapelle.
On rapporte aussi qu’un jeune élève se trouvait confiné au lit depuis plusieurs jours en raison d’une fièvre maligne. Mais lors d’une récréation, le Frère se rendit à l’infirmerie, et lui dit : “Lève-toi, petit paresseux ! Tu es en parfaite santé. Va-t-en jouer dehors avec les autres !” Se sentant mieux, le garçon partit rejoindre ses camarades. Le Frère fut réprimandé par le médecin du collège pour son imprudence, mais quand celui-ci examina le garçon, il reconnut que l’élève était effectivement guéri.
Quand une épidémie de variole toucha le collège, l’infirmerie de l’ancien noviciat fut remplie de patients, religieux et élèves. Quelques-uns moururent, malgré les soins assidus prodigués par le Supérieur du collège, et par le Frère André, qui se mit à prier saint Joseph de faire cesser l’épidémie. Dès lors, plus personne ne fut atteint, et les malades se trouvèrent subitement guéris !
Les guérisons obtenues par la prière de frère André firent affluer les pauvres et les malades : des mourants recouvraient la santé, des cas “désespérés” étaient guéris, des jambes et des bras infirmes devenaient normaux comme par un jeu d’enfant. La guérison pouvait être instantanée ou prendre du temps et de la persévérance, des prières et des neuvaines, être totale ou partielle, par contact direct ou au loin : “Ayez confiance en saint Joseph ! Frottez la partie malsaine avec une médaille ou de l’huile de saint Joseph”, recommandait frère André.
Un grand collaborateur du thaumaturge, Joseph-Olivier Pichette qui, après avoir été condamné par son médecin à une mort prochaine à l’âge de 25 ans, a été guéri après être resté jour et nuit avec le bon frère, avoir récité de longues prières et fait une neuvaine avec le thaumaturge.

L’huile saint Joseph du frère André (ici)

SAINTE THÉRÈSE D’AVILA

Elle est née en 1515. En 1538, elle est très malade et suit un traitement. Thérèse raconte dans sa Vie, chapitre 6 comment elle fut guérie :
“Je souffrais de grandes tortures car le traitement était trop rude pour mon tempérament. Au bout de deux mois on m’avait, à force de médecines, ôté presque la vie elle-même, j’étais épuisée car je ne prenais aucune nourriture, je me contentais d’un peu de liquide. J’étais dégoûtée de tout. Ô mon Dieu !
Je désirais la santé pour mieux vous servir et c’est d’elle qu’est venu tout le dommage causé à mon âme. Me voyant si percluse à un âge si tendre encore et considérant l’état où m’avaient réduite les médecins de la terre, je résolus de recourir à ceux du ciel, pour obtenir ma guérison. Si je désirais revenir encore à la santé, je supportais cependant mon mal avec beaucoup de joie. Je pensais que si avec la santé je devais me damner, mieux valait rester ainsi. Néanmoins, je m’imaginais qu’une fois rétablie, je servirais Dieu d’une manière bien plus fidèle. C’est là notre illusion. Nous ne nous abandonnons pas entièrement à la volonté de Dieu. Il sait pourtant mieux que nous ce qui nous convient.
Je commençai donc mes dévotions qui consistaient à faire dire des messes et à réciter des prières très approuvées. Je pris pour avocat et patron le glorieux saint Joseph et je me recommandai instamment à lui. J’ai vu bien clairement que c’est lui, mon père et mon protecteur, qui m’a guérie de cette infirmité, comme il m’a tirée également de dangers très grands où il s’agissait de mon honneur et du salut de mon âme.
Son assistance m’a procuré plus de bien que je ne savais lui en demander. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais adressé une supplique qu’il n’ait exaucée. C’est une chose merveilleuse que les grâces insignes dont Dieu m’a favorisée et les dangers tant du corps que de l’âme dont il m’a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint. Les autres semblent avoir reçu de Dieu le pouvoir de nous assister dans une nécessité spéciale. Mais ce glorieux saint, je le sais par expérience, nous assiste dans tous nos besoins.
Notre Seigneur veut nous faire comprendre que, s’il a été soumis sur la terre à celui qu’il appelait son père, parce que c’était son gouverneur qui pouvait lui commander, il répond également au ciel à toutes ses suppliques. C’est ce qu’ont reconnu par expérience plusieurs personnes qui, d’après mes conseils, se sont recommandées à lui. À l’heure actuelle, elles sont nombreuses les âmes qui l’honorent et constatent de nouveau la vérité de ce que j’avance.

Je m’appliquais à faire célébrer sa fête avec toute la solennité possible. Je voudrais persuader toutes les âmes qu’elles doivent porter de la dévotion à ce glorieux saint. Une longue expérience, en effet, m’a montré les grâces qu’il nous obtient de Dieu. Je n’ai pas connu une seule personne, ayant pour lui une dévotion vraie et l’honorant d’un culte particulier, que je n’aie vue plus avancée dans la vertu. Il fait progresser d’une manière admirable les âmes qui se recommandent à lui. Depuis plusieurs années, ce me semble, je lui demande une grâce le jour de sa fête et je l’ai toujours obtenue et lorsque ma supplique est quelque peu de travers, il la redresse pour le plus grand bien de mon âme.
Si j’avais autorité pour écrire, je m’appliquerais très volontiers à raconter dans tous leurs détails les faveurs dont ce glorieux saint m’a favorisée, ainsi que d’autres personnes. Je demande seulement pour l’amour de Dieu à celui qui ne me croirait pas, d’en faire l’expérience. Il verrait par son expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et d’avoir pour lui une dévotion spéciale. Les âmes d’oraison, en particulier, lui doivent un culte tout filial. Je ne sais d’ailleurs comment on pourrait penser à la Reine des Anges et à toutes les souffrances qu’elle a endurées en compagnie de l’Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph de les avoir si bien aidés alors l’un et l’autre.
Que celui qui n’a pas de maître pour lui enseigner l’oraison prenne ce glorieux saint pour guide et il ne risquera point de s’égarer. Plaise à Dieu que je ne me sois égarée moi-même en osant parler de lui ! Il m’a bien montré ce qu’il est, puisque, grâce à lui, j’ai pu enfin me lever, marcher et être délivrée de ma paralysie.

Extrait de la revue “Les miracles de Saint Joseph” disponible ici (photo)

QUE SAINT JOSEPH VOUS BENISSE !

Thierry Fourchaud

La Bonne Nouvelle
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